Kim, bénévole des comités droit au logement et anti-pauvreté

«La meilleure solution à la pauvreté, c’est le logement social. »

« La première fois que je suis venue au Projet Genèse j’avais des problèmes de logement. Mon immeuble venait d’être vendu, et la nouvelle propriétaire voulait augmenter le loyer de 20$ par mois. Pour elle, c’était peut-être un petit montant, mais pour moi, c’était beaucoup d’argent parce qu’à ce moment-là, je venais de perdre ma job, et je consacrais déjà une grande part de mon revenu à payer mon loyer, au prix de grands sacrifices. Quand j’ai perdu ma job, je suis devenue une personne pauvre. Quand je suis allée au CLE (Centre local d’emploi), j’ai été traité avec mépris. Ça m’a vraiment bouleversée et j’ai voulu m’impliquer dans une organisation qui lutte contre la pauvreté.

Quand je travaillais, la plupart de mon salaire servait à payer mon loyer. C’est pourquoi, pour moi, la chose la plus essentielle c’est le logement social. C’est ce qui me motive à m’impliquer pour la lutte au logement social quand j’ai du temps libre. S’il n’y a pas de logement social, quand quelqu’un perd son travail, c’est facile d’aussi perdre son logement et se ramasser à la rue.

L’an dernier, j’ai été au congrès annuel du FRAPRU. Beaucoup de groupes ont participé et cela m’a permis de rencontrer beaucoup d’autres personnes impliquées dans le mouvement pour le logement social. Le FRAPRU est vraiment bien organisé et a fait beaucoup pour démontrer au gouvernement les besoins en logement social. Chaque groupe participant a eu la chance de contribuer aux décisions. Pour moi, c’est ça la démocratie. Au FRAPRU, on est un grand groupe, ça nous rend plus forts. On a aussi vu des résultats intéressants cette année : le gouvernement fédéral a accepté de financer le logement social existant pour deux années supplémentaires. Nous allons continuer de mener cette bataille, et peut-être qu’après deux ans, ils vont décider de poursuivre leur programme de financement.

La meilleure solution à la pauvreté, c’est le logement social. »

Kim, bénévole des comités droit au logement et anti-pauvreté