À Projet Genèse, nous sommes témoins des liens qui existent entre les problèmes individuels et les inégalités sociales. Nos services aident les gens à résoudre leurs difficultés individuelles, et en même temps, nous travaillons collectivement sur les causes profondes.
Par le biais d’un entretien en tête-à-tête, nous offrons de l’aide sous forme d’informations juridiques, de conseils et de références.
Le Centre de services individuels
FERMETURES
Nous sommes fermé lors des congés fériés, certaines fêtes et occasionnellement pour les journées administratives. Cliquez ici pour consulter nos fermetures.
Le Centre de services individuels de Projet Genèse offre gratuitement et confidentiellement de l’aide dans les domaines tels que le logement, l’aide sociale, les pensions et les allocations familiales (voyez la liste complète ci-dessous). Nos services individuels sont offerts à touTEs. Nous ne refusons pas de service en raison du statut d’immigration, de l’âge, de la religion, du pays d’ origine, du quartier dans lequel vous vivez, de votre revenu ou de vos conditions de logement.
Nous aidons les gens à comprendre leurs droits et responsabilités. Selon la situation, nous intervenons à differents niveaux pour nous assurer que les droits des personnes soient respectés et qu’elles puissent avoir accès aux programmes et services auxquels elles sont admissibles.
Nous offrons un service en personne ou au téléphone avec des bénévoles qualifiés, supervisés par du personnel experimenté et compétent. Dans certains cas, nous pouvons offrir des services dans d’autres langues que le français et l’anglais. Veuillez nous appeler pour plus de renseignements à ce sujet.
À travers les nombreuses situations que nous voyons dans notre centre, nous acquérons de précieux renseignements sur la façon dont les politiques et les programmes sociaux du gouvernement influent quotidiennement sur la vie des gens. Le travail d’organisation de Projet Genèse en découle directement.
Domaines d’intervention du Centre de services individuels
Nous fournissons de l’information juridique, des conseils et du soutien dans les domaines ci-après. Cliquez sur chaque catégorie pour voir des situations typiques de nos aides. Pour les autres domaines, nous pourrons peut-être vous référer à d’autres organismes et services communautaires. Pour une question particulière, n’hésitez pas à nous appeler. Vous trouverez peut-être les réponses à vos questions également sur notre page de Questions fréquentes.
Logement
- Explication des droits et obligations des locataires et propriétaires
- Information et aide avec:
- Augmentations de loyer
- Éviction
- Reprise de logement
- Manque de chauffage
- Réparations
- Moississure
- Infestation de vermine (coquerelles/cafards, souris, punaises de lit, etc.)
- *Pour faire une demande de Habitation à loyer modique (HLM), veuillez consulter nos Cliniques sur le logement social.
Aide sociale
- Informations sur le programme d’aide sociale, les prestations spéciales, et vérification d’admissibilité.
- Aide à faire la demande, incluant les documents demandés
- Aide avec les problèmes, incluant les suivants:
- Votre demande a été refusée, ou vos prestations ont été coupées
- Vous avez une dette à l’aide sociale
Pensions
- Information sur les pensions gouvernementales et vérification d’admissibilité
- Aide à faire la demande d’une pension fédérale (Pension de vieillesse, Allocation, Allocation au survivant, Supplément de revenu garanti)
- Aide à faire la demande d’une pension de la Régie des Rentes du Québec (Retraite, Survivant, Invalidité)
- Aide avec les problèmes, incluant admissibilité et montant de la pension
Allocations familiales
- Information sur les allocations familiales et vérification d’admissibilité
- Aide à faire la demande de prestations fédérales et provinciales (PFCE et SE)
- Répondre aux demandes de documents
- Aide avec les problèmes avec les prestations, y compris l’admissiblité
Allocation-logement
- Information sur l’allocation-logement et vérification d’admissibilité
- Aide à faire la demande (formulaires non fournis)
RAMQ et Assurance médicaments
- Information sur les programmes et vérification d’admissibilité
- Aide à faire la demande ou renouvellement de l’assurance-maladie
- Aide avec les problèmes, incluant l’admissibilité et preuve de résidence
Connaissez vos droits!
Un coup d’oeil sur le Centre de services individuels
Participer à notre travail au Centre de services individuels
Le Centre de services individuels de Projet Genèse dépend des réceptionnistes et conseillers-ères bénévoles superviséEs par notre personnel d’expérience, pour donner des services à des milliers d’individus chaque année.
Le programme de Conseils à domicile permet d’offrir les services de notre Centre aux personnes qui vivent à proximité de Projet Genèse mais qui ont de la difficulté à se déplacer
Si vous êtes bilingue ou multilingue, aimez entrer en contact personnel avec les gens, vous pourriez être intéresséEs à vous joindre à notre équipe!
Les stages : Chaque année, Projet Genèse offre aux étudiantEs en droit et en travail social des opportunités d’acquérir une expérience de terrain tout en étant créditéE dans son programme d’études. Nous acceptons un nombre limité d’étudiantEs du collégial et de l’université. Si notre travail vous intéresse et votre institution donne la possibilité de faire un stage, pensez à postuler par l’entremise de votre institution académique!
Vous voulez vous impliquer au Centre de services individuels?
Cliquez sur la boîte ci-dessous pour connaître plus de détails et vous inscrire dans notre banque de candidatEs! (Il faut remplir tous les critères pour pouvoir s’inscrire)
Bénévole à la réception
Conseiller-ère bénévole au Centre
Conseils à domicile
Le programme de Conseils à domicile permet d’offrir les services de notre Centre aux personnes qui vivent à proximité de Projet Genèse mais qui ont de la difficulté à se déplacer en raison d’une mobilité réduite ou d’une perte de la vue.
Ces personnes sont parfois isolées et éprouvent de la difficulté à accéder aux services et informations.
En offrant les services à leur domicile, nous aidons à veiller à ce que les usager-ères à mobilité réduite comprennent et soient en mesure de défendre leurs droits, et qu’ils et elles reçoivent les prestations auxquelles ils-elles ont droit.
Ce programme vital, même si limité, est fourni par des bénévoles et des stagiaires qui travaillent sous la supervision de la coordonnatrice du programme ainsi que le personnel du Centre.
Pour accéder à ces services ou pour des renseignements plus précis, veuillez appeler Projet Genèse et demandez à parler avec la coordonnatrice du programme Conseils à domicile.
Notre zone d’intervention pour les Conseils à domicile
Les services du programme Conseils à domicile sont disponibles aux personnes ciblées vivant dans notre zone d’intervention. Cliquez en bas pour voir la carte de notre zone d’intervention, ou appelez-nous et demandez à parler avec la coordonnatrice du programme pour vérifier votre admissibilité.
Un coup d’oeil sur les Conseils à domicile
Participer à notre travail de Conseils à domicile
Le Centre de services individuels de Projet Genèse dépend des réceptionnistes et conseillers-ères bénévoles superviséEs par notre personnel d’expérience, pour donner des services à des milliers d’individus chaque année.
Le programme de Conseils à domicile permet d’offrir les services de notre Centre aux personnes qui vivent à proximité de Projet Genèse mais qui ont de la difficulté à se déplacer
Si vous êtes bilingue ou multilingue, aimez entrer en contact personnel avec les gens, vous pourriez être intéresséEs à vous joindre à notre équipe!
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Grâce à notre organisation communautaire, nous travaillons avec les résidents locaux pour lutter contre les causes communes de certains des problèmes auxquels ils sont confrontés.
Organisation communautaire : Droit au logement
À Projet Genèse, nous rencontrons souvent des personnes qui vivent dans des logements en très mauvaises conditions et qui consacrent la majorité de leurs revenus mensuels pour payer leur loyer. Souvent, les propriétaires de ces logements ne respectent ni les droits des locataires ni le code municipal de logement.
Nous considérons que l’accès à un logement de qualité constitue un droit humain fondamental. Ainsi, nous travaillons à surmonter les diverses barrières à l’accès à un logement décent que rencontrent les personnes à faible revenu.
Pour atteindre nos objectifs, nous travaillons avec des résidents du quartier et des bénévoles qui s’impliquent dans notre Comité droit au logement.
Nous travaillons aussi au sein de coalitions de différents groupes logement, avec des fonctionnaires et élu-es de notre quartier ainsi qu’avec le grand public.
Ensemble, nous luttons pour plus de logement social et de meilleurs recours pour la défense des droits des locataires.
Nos dossiers de travail
De nouveaux logements sociaux sur Blue Bonnets
Au cours des vingt dernières années, Projet Genèse a collaboré avec les résidents de Côte-des-Neiges et avec d’autres groupes communautaires pour revendiquer la construction de 2 500 logements sociaux sur Blue Bonnets.
Cet emplacement se trouve dans la portion nord-ouest de notre quartier, proche de l’intersection des rues Décarie et Jean-Talon. Cet important terrain vacant s’étend sur plus de 43 hectares: il s’agit du dernier site disponible pour un développement de logement social d’envergure à Côte-des-Neiges.
On estime que de 5 000 à 8 000 logements pourraient y être bâtis. Toutefois, différentes visions s’affrontent quant au développement du terrain.
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Une des propositions met de l’avant un développement éco-responsable, innovateur et de renommée internationale qui attirerait les familles des banlieues de Montréal. Un tel développement aurait comme objectif principal de permettre aux ménages d’acheter de la propriété sur Blue Bonnets.
Cette vision ne permet pas de répondre aux besoins urgents de logement d’une grande partie de la population du quartier. À Côte-des-Neiges, 41% de la population vit en dessous du seuil de faible revenu [1]. De plus, presqu’un ménage sur quatre consacre plus de 50% de leur revenu au loyer [2], alors que la Société canadienne d’hypothèque et de logement considère qu’il est préférable de consacrer moins de 30% de son revenu pour se loger. Pis encore, plus de 4 000 ménages consacrent plus de 80% de leur revenu pour se loger [3].
Entretemps, à Côte-des-Neiges, le logement social ne représente que 3,1% du parc de logements par rapport à la moyenne montréalaise de 9% [4]. Les 2 483 ménages sur la liste d’attente à CDN-NDG [5] attendront en moyenne 5 ans avant d’avoir accès à un logement abordable.
La planification en cours pour ce site génère beaucoup d’intérêt et constitue un moment critique pour l’avenir du quartier. Un projet innovateur est louable mais une question importante demeure : qui aura les moyens de vivre sur le site de Blue Bonnets?
Pour être un projet inclusif, le terrain de Blue Bonnets doit se développer en continuité avec le quartier existant et répondre aux besoins urgents de logement des ménages à faible revenu de Côte-des-Neiges. Étant donné la pénurie de terrains vacants et la spéculation immobilière dans le quartier, les organismes locaux s’efforcent de promouvoir un développement sur Blue Bonnets qui tient compte des besoins des ménages locataires de CDN.
[1] Statistique Canada, Recensement 2006
[2] idem
[3] idem
[4] CDC de CDN portrait statistique (Recensement 2006), p.21
[5] Office municipal d’habitation de Montréal, chiffres en date du 30 septembre 2013
«Blue Bonnets est une opportunité immense qui permettrait notre communauté de prendre soin des résidentEs les plus vulnérables.
En plus, le logement social crée une pression sur les propriétaires du quartier pour qu’ils entretiennent leurs immeubles…car quand les locataires ont d’autres options, ils n’ont pas besoin de vivre dans des logements insalubres et dangereux.»
Luie, bénévole du comité droit au logement et résident de Côte-des-Neiges
Réduire les délais pour les causes introduites par les locataires à la Régie du logement
Quand unE propriétaire introduit une cause à la Régie du logement pour non-paiement de loyer, la Régie du logement tiendra une audience pour éviction dans un délai moyen de six semaines. Par contre, lorsqu’unE locataire a un grave problème de réparations—comme la présence de vermine, moisissures, ou des dégâts d’eau—il ou elle va attendre en moyenne vingt mois avant d’obtenir une première audience (catégorie de cause générale). Cet écart de traitement au sein d’un tribunal sape la capacité des locataires à défendre leurs droits.
En attendant leur audience, les locataires font face à une alternative : soit continuer à vivre dans des conditions malsaines pour leur santé et leur bien-être, soit se déraciner en déménageant dans un autre logement qui risque d’être plus cher ou d’être dans un état aussi déplorable. Comment exercer ses droits quand il faut attendre plus que la durée moyenne d’un bail avant d’obtenir une audience?
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Il y a plusieurs comités logement qui luttent contre ces longs délais. Même la Protectrice du citoyen (une employée du gouvernement) a dénoncé les délais à la Régie du logement.
L’amélioration de notre rapport de forces tient à l’accroissement du nombre de personnes qui vont prendre position pour un accès à la justice dans des délais raisonnables.Notre expérience nous porte à recommander que:
-
- Toutes les causes soient entendues en moins de trois mois selon la règle du premier arrivé-premier servi.
- Toutes les causes urgentes qui mettent en péril la santé ou la sécurité soient entendues en moins de 72 heures.
- Le gouvernement du Québec assure à la Régie du logement les ressources nécessaires pour y arriver.
Les membres de Projet Genèse travaillent ensemble avec les membres du P.O.P.I.R.-Comité logement pour diminuer les délais à la Régie du logement.
Une application rigoureuse du code du logement
Les inspecteurs-rices de la Ville de Montreal constituent le recours public le plus immédiat pour les locataires lorsqu’un problème met en péril leur santé et sécurité. Suite à un appel d’unE locataire, les inspecteurs-rices peuvent intervenir pour appliquer le code du logement.
Le code du logement lui-même est puissant; il s’agit potentiellement d’un mécanisme efficace pour assurer que les droits des locataires soient respectés. Cependant, plusieurs des pouvoirs accordé par le règlement à l’arrondissement ou à la ville sont sous-utilisés ou appliqués de façon non-uniforme.
Étant donné la pénurie de logements locatifs abordables dans le quartier, les locataires doivent souvent tolérer un logement en mauvais état. La grande demande pour des logements signifie qu’il y a moins d’incitatifs pour les propriétaires de bien entretenir leur immeuble.
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Chaque jour, à Projet Genèse, nous rencontrons des gens qui font face à de terribles problèmes de logement. Les problèmes les plus fréquents dans le parc de logements locatifs de l’arrondissement Côte-des-Neiges—Notre-Dame-de-Grâce sont: infestations de vermine (coquerelles, souris, rats ou punaises), manque de chauffage, et moisissure pour n’en nommer que quelques uns.
Entretemps, notre arrondissement se dispose de 4 à 6 inspecteurs-rices pour 52 430 logements locatifs[1]. Ainsi, même si l’arrondissement CDN-NDG répond à des centaines de plaintes chaque année, les locataires doivent toujours lutter pour un logement décent.
Par l’entremise de notre travail de défense des droits et de représentations politiques, nous travaillons pour une meilleure application du code du logement au niveau local.
[1] Statistique Canada, Recensement 2006
«Les locataires, bien qu’ils représentent la majorité, ne savent souvent ni quoi faire ni vers qui se tourner.
Il revient donc à nous, qui savons tout ça, d’améliorer les choses pour que les locataires soient protégés.
Apprendre aux gens à se défendre. Leur donner confiance en eux-mêmes. Des gens qui aident des gens.»
Daren, bénévole sur les comités anti-pauvreté et droit au logement
Le maintien des subventions fédérales pour le logement social
Le gouvernement fédéral se retirait graduellement du financement du logement social en mettant fin aux subventions annuels qu’il transfert aux projets de logements sociaux construits avant 1994. Ces subventions servent surtout à réduire le loyer des ménages à faible revenu.
Projet Genèse revendique le maintien de ces subventions.
Ces coupures affecteraient environ 127 000 coopératives d’habitation, OSBL d’habitation, et habitations à loyer modique (HLM) au Québec ce qui représente près de 85% du parc de logements sociaux dans la province. Partout au Canada, cette coupure de 1.7 $ milliards affecterait 600 000 logements sociaux.
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Ces coupures n’ont pas encore été appliquées dans tous les immeubles de logements sociaux. Cependant, plusieurs locataires dans des habitations qui ont perdu la subvention fédérale ont vu leur loyer augmenter de 200$ à 300$ par mois.
Dans le cas des HLMs, au fur et à mesure que le gouvernement fédéral retire son appui financier, la tâche de compenser pour la différence revient au gouvernement provincial. Cependant, lorsque cet appui diminue ou prend fin, le gouvernement du Québec pourrait décider d’augmenter les loyers des locataires.
Dans les prochaines années, le nombre de logements sociaux qui seront privés de subventions fédérales va augmenter considérablement. Les ménages qui étaient sortis de la précarité en ayant accès au logement abordable se retrouveront dans la même situation que ceux qui ont grandement besoin d’un logement abordable.
L’élimination des subventions a un impact direct sur les locataires qui vivent dans un logement social mais aussi sur les ménages sur la liste d’attente. À la place, les gouvernements devraient investir dans l’entretien des logements sociaux existants et dans le développement de nouveaux logements sociaux pour tous ceux qui en ont besoin. Ainsi, les gouvernements soutiendraient directement les ménages à faible revenu ainsi que ceux vivant dans des logements insalubres.
«Projet Genèse ne baisse jamais les bras.
Nous allons à Ottawa, à Québec, et partout ailleurs pour le logement social. Nous nous tenons ensemble et nous assurons que les droits des gens ne soient pas piétinés. Nous voulons tous et toutes la même chose: nous voulons du logement pour les personnes vivant dans la pauvreté, et des droits égaux pour tout le monde.
Je ne me donne pas à Projet Genèse à 100%, je donne 110% à Genèse! N’importe qui peut venir et sera bien accueilli. Je suis fière d’être une membre de Projet Genèse.»
Nola, bénévole du Comité droit au logement
Participer à notre travail d’organisation communautaire : le Comité droit au logement
Le Comité droit au logement de Projet Genèse rassemble les résidentEs de la communauté et des alliéEs qui veulent lutter ensemble pour un meilleur logement pour tous et toutes!
Nous nous rencontrons régulièrement pour identifier les meilleures façons de faire valoir nos revendications et de partager de l’information. Ensemble, nous organisons des actions et des assemblées, rencontrons des éluEs du quartier, et faisons de l’éducation populaire sur une grande variété de campagnes.
Vous voulez participer au Comité droit au logement?
Avez-vous des problèmes de logement? Avons-nous piqué votre curiosité? Laissez votre nom en cliquant sur la boîte ci-dessous!
Activités régulières
Porte-à-porte
Le programme Porte-à-porte de Projet Genèse consiste à offrir des informations aux résidents de Côte-des-Neiges sur les droits et obligations des locataires, entendre leurs préoccupations et les référer à nos services individuels pour des services supplémentaires quand nécessaire.
Durant l’été, en plus de faire du Porte-à-porte dans les immeubles, notre équipe rencontre les résidents du quartier dans les parcs locaux et en participant aux activités extérieures du quartier.
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Il arrive parfois que notre équipe de Porte-à-porte visite des immeubles après que des locataires soient venuEs à notre Centre avec des situations qui permettent de penser que des propriétaires ne respectent pas la loi ou refusent d’effectuer des réparations nécessaires.
Dans ces cas, notre équipe tente de s’assurer que toutES les locataires de l’endroit soient informéEs de leurs droits et sachent qu’ils et elles peuvent venir à Projet Genèse pour de l’appui.
«Grâce à notre campagne d’information sur les hausses de loyer, nous avons aidé de nombreux-ses résidentEs à comprendre leurs droits et les avons encouragéEs à se tenir debout face à leurs propriétaires.
Chaque fois qu’unE locataire peut empêcher d’être victimiséE, c’est une victoire. Ces gains individuels contribuent à un idéal de société qui est accessible à tout le monde.»
Mark, bénévole de Porte-à-porte
Participer à faire la Porte-à-Porte
Nos bénévoles du programme de Porte-à-porte travaillent en équipe pour visiter des immeubles à logement, donner de l’information aux locataires et les informer de nos services.
Nous sommes particulièrement intéresséEs à recruter des bénévoles qui parlent différentes langues, aiment aller à la rencontre de la communauté et sont habituellement disponibles en début de soirée. Vous vous reconnaissez?
Vous voulez vous impliquer à faire la Porte-à-Porte?
Si vous êtes intéresséEs, inscrivez-vous en cliquant sur la boîte ci-dessous! (Il faut remplir tous les critères pour pouvoir s’inscrire)
Les cliniques sur le logement social
Les cliniques sur le logement social à Projet Genèse sont des ateliers où nous expliquons les différentes types de logements sociaux et aidons les gens intéressés à faire une demande de logement. Ces ateliers gratuits sont offerts en français et en anglais. Cliquez sur les liens pour en savoir plus, ou appelez-nous pour vous inscire!
Atelier sur les HLM
Nous offrons une clinique sur les Habitations à loyer modique (HLM). Nous répondons à vos questions et expliquons les critères d’admissibilité, les documents nécessaires pour faire la demande, les listes d’attente et comment le tout fonctionne. Nous avons aussi des formulaires de demande de logement sur place que nous pouvons vous aider à remplir si nécessaire.
Ces ateliers gratuits sont offerts en français et en anglais. Cliquez sur le lien pour en savoir plus, ou appelez au Projet Genèse pour vous inscrire.
Atelier sur les co-ops et les OSBL d’habitation
Nous offrons des ateliers sur les logements en coopérative et en OSBL d’habitation. Nous y expliquons les différences entre ces logements et les Habitations à loyer modique (HLM) et le processus pour faire une demande.
Ces ateliers gratuits sont offerts en français et en anglais. Cliquez sur le lien pour en savoir plus, ou appelez au Projet Genèse pour vous inscrire.
Organisation communautaire : Lutte à la puvreté
Notre travail d’organisation communautaire de lutte contre la pauvreté se base sur la perspective que toute personne devrait avoir les moyens financiers pour vivre décemment.
Semaine après semaine, nous pouvons constater les effets de la pauvreté et de l’extrême pauvreté chez les personnes qui utilisent les services individuels de Projet Genèse. Nous croyons que personne ne devrait être forcé de vivre en situation de pauvreté, encore moins dans une société riche comme la nôtre.
Nous travaillons sur les causes structurelles de la pauvreté dans notre communauté par la mobilisation des acteurs de la communauté, des campagnes de conscientisation, des interactions avec les fonctionnaires et les élu-es ainsi que par notre participation dans diverses coalitions.
Notre Comité anti-pauvreté fonctionne grâce à la participation des résidents du quartier qui s’impliquent bénévolement en apportant leur savoir-faire et leurs expériences.
Notre Groupe dignité, support et action (DSA) est constitué de personnes qui veulent agir collectivement sur les enjeux liés à la pauvreté suite à une expérience avec le système d’aide sociale.
Nos dossiers de travail
Augmenter les montants des prestations d’aide sociale
Les prestations d’aide financière de dernier recours doivent être augmentées pour permettre aux prestataires de vivre avec dignité. Les montants actuels des prestations ne permettent pas de couvrir leurs besoins essentiels.
En 2013, les personnes recevant le barème le plus bas à l’aide sociale, soit 604$ par mois, ne reçoivent pas assez pour combler même la moitié de ces besoins selon les données rendues disponibles par le gouvernement du Québec.
Toutes catégories confondues, toutes les personnes assistées sociales au Québec vivent de manière précaire bien en deçà des seuils de pauvreté, peinant à payer leur loyer, l’épicerie, le chauffage et autres dépenses nécessaires.
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Les membres du Groupe dignité, support et action de Projet Genèse sont très impliqués dans l’organisation et l’animation de divers rassemblements publics, lettres ouvertes et activités educatives afin de faire connaître la situation financière difficile des prestataires et d’obtenir une amélioration de leurs revenus.
Pour obtenir des changements, nous déconstruisons les préjugés négatifs qui existent envers les personnes assistées sociales. Ainsi, nos membres et bénévoles participent à diverses activités de sensibilisation passant par des moyens créatifs : une émission de radio à CKUT, une exposition de photo itinérante dans notre quartier, etc.
« Je trouve que tout mon travail dans le Comité anti-pauvreté est inspirant et enrichissant, mais je n’oublierai jamais notre jeu de serpents et échelles qu met en lumière le cercle vicieux qu’est la vie sur l’aide sociale. Peu importe ce qu’une personne fait, son revenu à la fin du mois est insuffisant. Lorsque nous avons fait notre présentation devant le public, l’intérêt des gens était très vif et ils étaient très accrochés.
Au sein de notre comité, nous continuons à travailler vers une solution et je crois qu’elle existe bel et bien. Nous devons nous assurer que les gens soient traités avec dignité. »
Aissatou, bénévole du Comité anti-pauvreté
Améliorer l’accès à l’aide sociale
La demande d’aide financière de dernier recours s’est complexifiée. Des améliorations sont à apporter pour rendre le processus plus simple et humain, dans le but de répondre aux besoins des personnes qui déposent une demande à l’aide sociale.
Depuis 2008, le personnel des services individuels de Projet Genèse constate une augmentation importante du nombre de personnes qui nous consultent pour être aidées dans leurs démarches dans l’obtention d’une aide financière de dernier recours. Notre équipe a entrepris de documenter et de dénoncer la déshumanisation en cours des services des centres locaux d’emploi (CLE) qui dispensent les services reliés à l’aide sociale.
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Campagnes de lettres, demandes de rencontre et actions médiatiques font partie des moyens adoptés par l’équipe pour faire part de nos demandes aux fonctionnaires et élu-es du Ministère de l’emploi et de la solidarité sociale.
«Lorsque je réfléchis à notre travail, je suis frappé par la force avec laquelle les membres du Comité anti-pauvreté ont porté leurs demandes à l’attention des personnes au pouvoir et du public.
Nos membres ont rencontré les gens du bureau de notre député et ont activement participé aux débats des candidats locaux durant la campagne électorale. Les membres ont aussi fait publier dans un journal leur propre texte d’opinion portant sur une révision du budget provincial.
Ce ne sont là que quelques-unes des actions importantes qui ont été réalisées. Ensemble, elles atteignent un défi plus grand, soit celui de briser le silence autour de la pauvreté dans notre communauté et mettre ce problème au devant et au centre de nos préoccupations.»
Chris, organisateur communautaire à Projet Genèse
Appuyer un tarif social pour le transport en commun
La grande majorité des personnes en situation de pauvreté utilisent les transports en commun pour leurs déplacements. Or, le coût des titres de transport et de l’abonnement mensuel oblige les personnes à prioriser les déplacements strictement nécessaires en transport en commun, comme les visites médicales ou les achats à l’épicerie.
Certaines personnes n’ont d’autres choix que de marcher. L’impossibilité de se déplacer à Montréal freine les personnes dans leurs efforts pour améliorer leur situation économique et sociale. Pour que les personnes puissent participer comme citoyennes et citoyens, sortir de leur isolement, être bénévoles, accéder aux services publics comme les bibliothèques et les centres de recherche d’emploi, nous appuyons une tarification sociale des transports en commun pour les personnes à faible revenu.
Projet Genèse est membre et appuie les campagnes du Mouvement collectif pour un transport public abordable.
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Bénévoles du comité anti-pauvreté
« Quand on ne peut se permettre un trajet en bus, on est coincé! »
QU’EST-CE QUE ÇA CHANGE DANS UNE VIE QUE DE NE PAS ÊTRE EN MESURE DE SE PAYER DU TRANSPORT EN COMMUN?
Vers la fin de l’année 2014, la STM a annoncé une hausse dans sa grille tarifaire. Depuis 2004, le coût du passage simple a augmenté de 20% tandis que la CAM mensuelle au tarif ordinaire coûte 40% plus cher. Nous serions surpris d’apprendre que le revenu de l’usager moyen ait connu la même augmentation depuis dix ans. En fait à Montréal, on compte aujourd’hui plus de 400 000 personnes vivant sous le seuil de la pauvreté [1]. Par exemple, le revenu mensuel d’une personne seule sur le bien-être social est de $610 … et elle n’est pas admissible à un tarif réduit! Voilà pourquoi nous sommes contre toute hausse, POINT FINAL!
Avec les hausses de prix, il devient difficile, pour ceux-là même qui n’ont d’autres moyens de transport, de se prévaloir du transport en commun. Quand on ne peut même pas se payer un ticket de bus et qu’on est prestataire de l’aide sociale, on fait face à un obstacle énorme pour se trouver un emploi au-delà de son voisinage immédiat. Pour les personnes vivant dans la pauvreté, il devient difficile de se déplacer vers une banque alimentaire [2], de s’impliquer dans sa communauté ou de faire du bénévolat pour un organisme communautaire dans le but d’acquérir de l’expérience de travail alors que se déplacer pour les services de base et les rendez-vous médicaux, sans parler de participer aux activités culturelles gratuites relèvent du domaine de l’impossible. Les gens ne peuvent pas profiter des aubaines sur les aliments dans les circulaires des épiceries. Quand on ne peut se permettre un trajet en bus, on est coincé!
Lorsque vous ne pouvez pas visiter un parent ou un ami parce que vous ne pouvez pas payer le trajet en bus, mais que votre dignité vous empêche de leur demander d’en défrayer le coût, on risque de ne plus vous inviter.
Comment expliquer les augmentations de tarif annuelles et la réduction des services alors que les dirigeants de la STM voient leur propre salaire augmenter sensiblement (9,4% depuis 2012)? De toute évidence, les priorités budgétaires de la STM n’ont pas de sens : Pourquoi tant de délais pour offrir du service aux personnes à mobilité réduite? Pourquoi accorde-t-on une priorité plus élevée aux projets technologiques plutôt qu’à un tarif social pour les personnes à faible revenu?
En tant que membres de Projet Genèse, nous avons décidé de faire partie de la campagne « Droit de passage », une initiative de différents organismes à but non lucratif de Montréal, qui prend de l’ampleur. C’est Projet PAL, un groupe de Verdun travaillant avec des gens qui avaient beaucoup de mal à se rendre à leurs rendez-vous médicaux en raison du coût du trajet en bus, qui a été un des premiers groupes à soumettre l’idée d’un tarif social.
Nous ne sommes pas en train de rêver en couleurs car le transport abordable ou même gratuit pour certaines catégories de personnes existe … comme par exemple, dans la circonscription de Stephen Harper à Calgary, qui offre un tarif pour les personnes à faible revenu. Plus près de nous, des municipalités de la Rive-Sud de Montréal offrent du transport gratuit pour tous, d’autres comme Longueuil, offrent le transport gratuit pour les personnes âgées.
Si vous souhaitez rejoindre le Mouvement collectif pour un transport public abordable, veuillez visiter la page FB: https://www.facebook.com/pages/Mouvement-collectif-pour-un-transport-public-abordable/354248271356786
Leroy Wedderburn, Alexander Rudavin, Myrtle Anderson, Lady May, Susan Fitch, Daren Laine
Membres du Comité anti-pauvreté de Projet Genèse
(La version anglaise de cette lettre a été publiée dans The Suburban et le Montreal Gazette).
___________________
[1] Selon Statistique Canada, Recensement de 2006, 413 875 Montréalais vivent dans un ménage à faible revenu (après impôt).
[2] Selon le «Bilan-Faim 2014», 140 706 Montréalais sont aidés chaque mois par Moisson Montréal, l’équivalent de 7,8% des Montréalais.
S’opposer à la hausse des tarifs d’Hydro-Québec
Les personnes en situation de pauvreté font souvent face à des choix difficiles lorsque vient le temps de réaliser leur budget. Une de leurs stratégies est de couper le chauffage dans le but de faire diminuer leurs factures d’hydro-électricité. Personne ne devrait vivre dans un appartement glacé par faute de moyens.
C’est pourquoi Projet Genèse a décidé de s’opposer aux plus récentes augmentations d’Hydro-Québec décidées par le gouvernement en se joignant aux actions de la Coalition opposée à la tarification et la privatisation des services publics.
Lors de la fondation Hydro Québec, le gouvernement avait a inscrit dans la mission de cette société d’état le mandat de fournir aux ménages québécois de l’énergie au plus bas prix possible tout en restant rentable. Quelques années plus tard, le gouvernement a modifié la mission d’Hydro-Québec pour permettre la réalisation de profits importants, une source non négligeable de revenus pour le gouvernement du Québec.
Suite à l’augmentation régulière de ses tarifs, Hydro-Québec dégage actuellement une marge impressionnante de profits aux dépends des consommateurs. De plus, la tarification des services publics est une manière régressive de financer le gouvernement car elle frappe de plein fouet les plus pauvres de notre société.
Participer à notre travail d’organisation communautaire : le Comité anti-pauvreté
Notre Comité anti-pauvreté rassemble des personnes avec des expériences diverses mais qui partagent la conviction qu’il faut éliminer les causes structurelles de la pauvreté dans notre société.
Nous apprenons sur ces questions, partageons nos opinions et expériences et passons à l’action. Nous prenons part à des campagnes de conscientisation, nous présentons des idées constructives de changement à nos élu-es et nous nous joignons à d’autres coalitions de groupes communautaires à travers la province.
Vous voulez participer au Comité anti-pauvreté?
Vous êtes affecté-es par l’insuffisance des prestations d’aide sociale, par le coût du transport en commun et des factures d’Hydro-Québec? Vous voulez joindre notre comité? N’hésitez pas à nous contacter! Laissez votre nom en cliquant sur la boîte ci-dessous!